There but for fortune


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Phil Ochs écrit cette chanson en 1963, mais c’est Joan Baez qui la rendra célèbre, dès 1964.

Phil Ochs est un exemple typique de la protest song américaine, des années ’60. There but for fortune (Ce n’est que par chance) n’est pas la chanson la plus percutante de son répertoire. Des titres, évidemment censurés, comme I Ain’t Marching Any More (1965) ou War is over (1968) ont été adoptés par la contestation à la guerre du Vietnam.

Voir Indochine-Vietnam, bring the war home, dans la rubrique Divers.

C’est la société qui est folle, qui nous rend fous, inquiets, nerveux ou apathiques, angoissés, et qui de ce fait peut mieux nous manipuler.

Wikipedia propose une liste de centaines de chansons anti-guerre dans laquelle vous trierez celles qui vous plaisent :

https://en.wikipedia.org/wiki/Category:Anti-war_songs

There but for fortune a été chanté en français, en 1968, dans une version gnangnante, par Françoise Hardy, sous le titre Où va la chance ?

On écoute la très belle version de Joan Baez :


Paroles

There but for fortune

Show me a prison, show me a jail
Show me a prisoner whose face has gone pale
And I’ll show you a young man with so many reasons why
And there but for fortune, may go you or I

Show me the alley, show me the train
Show me a hobo who sleeps out in the rain
And I’ll show you a young man with so many reasons why
There but for fortune, may go you or I

Show me the whiskey stains on the floor
Show me the drunken man as he stumbles out the door
And I’ll show you a young man with so many reasons why
There but for fortune, may go you or I

Show me the country where the bombs had to fall
Show me the ruins of the buildings once so tall
And I’ll show you a young land with so many reasons why
And There but for fortune, may go you or I — or I

Ce n’est que par chance

Montre-moi une prison, montre-moi une taule
Montre-moi un prisonnier dont le teint est devenu pâle
Et je te montrerai que ce jeune homme
Ne doit qu’à la chance
Qu’il ne soit ni toi ni moi

Montre-moi une ruelle, montre-moi un wagon
Montre-moi un vagabond passer ses nuits dehors, sous la pluie
Et je te montrerai que ce jeune homme
Ne doit qu’à la chance
Qu’il ne soit ni toi ni moi

Montre-moi le whisky par terre
Montre-moi cet ivrogne sortir en titubant
Et je te montrerai que ce jeune homme
Ne doit qu’à la chance
Qu’il ne soit ni toi ni moi

Montre-moi ce pays sous les bombardements
Montre-moi ses bâtiments réduits en cendres
Et je te montrerai que ce pays jeune
Ne doit qu’à la chance
Que ce ne soit ni le tien, ni le mien.


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