Prince Ringard, alias Jean-Claude Lalanne, a une discographie qui reste à découvrir. On l’a taxé de punk, d’anar, etc., autant d’étiquettes qui ne réussiront pas à enfermer ce chanteur engagé, contestataire, dans une quelconque petite boîte idéologique. Commençons justement par une chanson où il se démarque de ses faux amis, keupons en particulier, tirée de l’album Punk à chats, de 2012.
Il est conseillé d’écouter JCL, volume très fort.
Les textes de JCL sont toujours puissants. Sa rage est restée intacte depuis des décennies. Bien sûr il ne fréquente pas les salons et les décorations, il les fuit, les fustige. Il illustre parfaitement la chanson (de 1985) de Jean Ferrat, Je ne suis qu’un cri : « Je suis d’abord un cri pirate/De ces cris-là qu’on interdit ».
Voir Jean Ferrat, dans la rubrique Divers.
En 2010, Prince Ringard nous offre une adaptation d’Hexagone de Renaud, que nous avons présenté, dans la rubrique Analyses. Le titre est rebaptisé Gerbe hexagonale :
En 2013, il commet Les pieds dans le béton, dans laquelle il jette dans le même panier tous les politicards. Souvenons-nous de Coluche : Un pour tous, tous pourris !
Attention, c’est brut de décoffrage :
Plus d’infos sur Jean-Claude Lalanne ici :
http://www.cnt-f.org/jean-claude-lalanne.html
Vous trouverez facilement toutes les chansons de Prince Ringard sur le net. Ne vous en privez pas !
Jean-Claude ne nous en voudra pas de comparer son aventure musicale subversive à celle des Sales Majestés : textes clairs et dénonciations incessantes. Voir Sois pauvre et tais-toi, dans la rubrique Analyses.
Allez, une dernière, pour la route, Le promoteur :
