Cette page est un complément et un encouragement à aller visiter Gilets jaunes, dans la rubrique Divers.
Durant ce mouvement, auquel nous avons participé, la chorale Là Qu’on Vive, a proposé un pastiche du Chant des partisans, que nous avons traité dans la rubrique Pamphlets, et qui appartient au répertoire bourgeois, nationaliste.
Cette chorale, située à Commercy, dans l’est de la France, chante des paroles de revendication, de dénonciation de nos maîtres, de leur vie dissolue et de leur mépris de nos peines… dont ils vivent.
La perspective finale, la suppression des classes sociales, est bien le but ultime de la révolution, une humanité enfin retrouvée. On est très loin du léninisme qui propose de repeindre le capitalisme en rouge !
Le dernier vers : « Ami, entends-tu les murmures d’amour que l’on sème? » est bien, lui aussi, dans la lignée de toutes les résistances et révoltes de notre histoire, partout, et de tout temps.
Et que germe un monde nouveau, sans exploitation, sans profiteurs, sans misère ni peur !
Amore & rabbia !
Nous sommes tombés sur un blog intéressant que nous vous proposons :
https://nestor17.over-blog.com/2014/01/c-est-pas-la-peine.html
Paroles
Ami, entends-tu le vol noir de la finance sur nos paies,
Amie, entends-tu la souffrance populaire sans pareil,
Ohé, villageois, citadines et banlieusards c’est l’alarme,
Ce soir l’ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.
Sortez des usines, des bureaux et des cuisines, Gilets jaunes,
Sortez les palettes, braseros, les barricades, Gilets jaunes,
Ohé, travailleurs, les chômeuses, les étudiantes, venez vite,
Ohé, les sans dents, les fainéants, les illettrées, tout de suite.
C’ est nous qui trimons jour et nuit pour une paie de misère.
Les taxes qui nous pressent, les très riches qui s’engraissent, la galère,
Il y a des villas ou les riches au creux des lits font des rêves,
Ici Gilets jaunes, nous on craque et nous on sue, nous on crève.
Ici on s’entraide, on s’relaie sur les routes, on s’écoute,
On se sent moins seules dans la lutte, tous unis, coûte que coûte.
Ce soir L’Élysée tombera : des assemblées à la place,
Chantons compagnons, le système tombera : plus de classes.
Amie, entends-tu les oiseaux des jours heureux qui se lèvent?
Ami, entends-tu les murmures d’amour que l’on sème?