Bande-son 1984 et Big Brother



George Orwell publie son célèbre roman, 1984, en 1948. Sa lecture ou sa relecture sera intéressante à plein de niveaux. En 2024, il reste d’une brûlante actualité. Jamais nous n’avons connu de période aussi « orwellienne » que la nôtre ! Jamais autant la guerre, c’est la paix, la liberté, c’est l’esclavage et l’ignorance c’est la force ! Jamais autant de sociétés policières, de contrôles, de caméras, de barbelés et de prisons. Jamais autant d’idéologie dominante, celle de nos dominants, de nos maîtres, de cette caste toujours plus réduite. Jamais autant de novlangue ! Jamais autant un état de guerre permanente, celle des puissants, des riches, des élites contre nous, les petits, les prolos, les gens ! Voir Tutto e falso, il falso e tutto, de Giorgio Gaber, dans la rubrique Analyses, où nous développons ce thème.
Beaucoup de chanteurs ont voulu utiliser l’image de Big Brother (ou la date 1984) pour cracher sur ce monde capitaliste qui nous étouffe. Essayons d’en lister quelques-uns :
* En 1972, John Lennon, dans sa chanson Only people répète le refrain : We don’t want no big brother scene! Nous ne voulons pas de scénario Big Brother !

L’esprit de la chanson est que seul le peuple pourra se sauver lui-même. Marx aurait apprécié !
* En 1972 toujours, Stevie Wonder écrit Big Brother, une chanson qui dénote dans sa discographie rarement contestataire. Mais dans Big Brother, Stevie dénonce l’opportunisme des politiciens et l’injustice sociale.

Traduction française ci-dessous, mais anglaise et italienne sur ce site :
https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=8022&lang=en
* En 1973, David Bowie écrit et chante le célèbre Nineteen eighty-four (1984).
A un moment donné la chanson dit : « Ils vont fendre ton petit cerveau, et le remplir d’air ! » N’est-ce pas notre réalité quotidienne ? N’est-ce pas le rôle des médias de nous remplir d’air ? Et à force, ça nous gonfle !
Bon, on s’écoute le « beau oui comme Bowie » :
https://www.youtube.com/watch?v=7Opz9odrGxc
* C’est en 1977 que Bernard Lavilliers sort l’album 15ème round, avec en particulier N’appartiens jamais à personne et Big Brother. On se l’écoute :

Voir Big Brother, dans la rubrique Analyses, où nous présentons les chansons les plus socialement engagées de Bernard Lavilliers, ainsi que le texte de Big Brother.
* Toujours en 1977, la fin de la chanson 1977, du groupe The Clash, fait une mention explicite à 1984, avec une allusion à un Etat policier menaçant :

* En 1978, le groupe américain Dead Kennedys fait allusion à 1984, dans sa chanson California über Alles :

* En 1980, Hazel O’Connor y va d’une chanson, intitulée Big Brother. Le refrain dit : « Big Brother n’a pas de cœur/Quand j’aurai ma chance/Je vais lui botter le cul ! »

* En 1981, le groupe de rock anglais Yes sort un album intitulé 1984 :

Nous n’avons pas trouvé les paroles de cet album. Avis aux lecteurs avertis !
* En 1982, le groupe new wave belge Polyphonic size nous sort Winston & Julia :

Vous trouverez les paroles de la chanson ici :
http://polyphonicsize.free.fr/pages/archives1.html
Apprécions certaines paroles : « The truth is when you lie », « The past changes every day » ou « The party rules your mind » (La vérité c’est quand tu ments, le passé change chaque jour et le parti règle ton esprit).
* Toujours en 1982, le groupe anarcho-punk anglais Crass chante Nineteen Eighty Bore… jeu de mots qu’on pourrait traduire par « 1984 ennuis » :

Le texte anglais apparait sous la vidéo.
Cette chanson est une magistrale critique de cet outil magique pour le pouvoir, la télévision !
* En 1983, le groupe new wave américain Oingo Boingo sort Wake up (it’s 1984) (Lève-toi, c’est 1984) :

* La même année, le groupe anarcho-punk anglais, Subhumans (les sous-humains !), publient l’album The day the Country died (Le jour où le pays décéda), d’inspiration totalement orwellienne :

* Et nous arrivons à la date fatidique ! Cette année-là, Michael Radford écrit et réalise son film 1984, dont la bande originale est composée par Eurythmics. Ecoutons Sexcrime, une des neuf plages de l’album dénommé 1984, pour l’amour de Big Brother :

* Toujours en 1984, le groupe punk-rock anglais, The 4-Skins, crache sur la société tatchérienne et ses valeurs, avec 1984. Le texte critique le Big Control de l’Etat sur nos vies. Un extrait :
« Personne ne combat le système/On se bat les uns contre les autres/La Grande Combine rigole/Effrayée par Big Brother. »

* Encore en 1984, le groupe de rock anglais, NMA, sort son 1984, sur leur album Vengeance, en pleine guerre sociale des mineurs :

* Pour terminer cette fameuse année, c’est un Italien, Gianluca Lalli, qui chante 1984 :
https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?lang=it&id=39669
* Il faudra attendre 19 ans, en 2003, pour qu’un groupe de métal allemand, KMFDM, fasse référence explicitement à Big Brother avec leur vigoureux album, WWIII, qui avertit : « Je déclare la guerre à Big Brother. »

* En 2003, il y a aussi le groupe anglais Radiohead, avec 2+2=5, directement tiré de l’univers orwellien :

* En 2007, le groupe punk-rock italien, ANXTV, crache son 1984, à la face du monde civilisé. Le texte, puissant, est d’une rare clairvoyance sur l’état actuel de notre société capitaliste… dont cet extrait :
« Espionnés, scrutés pour prévenir le « crime de pensée »
Baisse la tête, consomme et produis !
En vivant dans la terreur de ce que tu dis.
Leurs yeux mécaniques contrôlent nos rues.
Ils nous tiennent divisés, télécommandés par la télévision
Millions de gens barricadés dans leurs habitations
Après une journée entière de travail et d’aliénation
L’œil de l’État, toujours te guette. »
Texte et chanson sur le site antiwarsongs.org :
https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=41758
* Toujours en 2007, le groupe punk américain Anti-flag crache sur cette société de merde, avec Welcome to 1984. Le début du texte dit :
« Qui Jésus bombarderait-il ? Qui Jésus tuerait-il ?
Le double discours est plus que surréaliste
La parole de Dieu est maintenant la parole de haine
La guerre, c’est la paix, et la liberté, c’est l’État policier
Ne voyez-vous pas l’écriture sur le mur ?
La démocratie gît piétinée sur le sol…
Tu préfères croire que…
Bon sang, oui, je suis confus, c’est sûr que ce que je pensais être le nouveau millénaire, c’est 1984 ! »

* En 2009, le groupe anglais, Muse, écrit et chante deux chansons inspirées du roman d’Orwell, dont Resistance :

* Et maintenant, une perle trouvée sur internet. En 2021, Jeffrey Rosenthal, un mathématicien canadien de haut vol, reprend une chanson qu’il avait écrite en 1983, évidemment intitulée… Big Brother ! Ca commence comme ça :
« Je regarde les bâtiments délabrés se fissurer partout/Et je vois ta photo alors que tu souris d’un air froid et silencieux/Le panneau dit que tu me regardes, tu veux que j’aie peur/Mais sur un papier secret caché, mes sentiments ont déjà été déclarés. A bas Big Brother ! Rien de ce que tu dis n’est vrai ! »


Paroles
Certains textes anglais ou italiens ont été translatorisés par Deepl traducteur, d’où leur côté « artisanal », pour rester gentil ! Avis aux lecteurs parfaits anglophones ou italophones !

Only people – John Lennon.

Only the people knows just how to talk to people
Only the people knows just how to change the world
Only the people realize the power of people
Well, a million heads are better than one
So come on, get it on

Seuls les gens savent comment parler aux gens
Seul le peuple sait comment changer le monde
Seul le peuple réalise le pouvoir du peuple
Un million de têtes valent mieux qu’une
Alors allez, allez-y

Well, I know how we tried, the millions of tears that we cried
Now we are hipper, we been through the trip
And we can’t be denied with woman and man side by side
Make no mistake it’s our future we’re making
Bake the cake and eat it too
We don’t want no big brother scene

Je sais comment on a essayé, les millions de larmes qu’on a versées.
Maintenant, nous sommes plus cool, nous avons fait ce voyage .
Et on ne peut pas nier que la femme et l’homme sont côte à côte.
Ne vous méprenez pas, c’est notre avenir que nous construisons.
Faites le gâteau et mangez-le aussi
Nous ne voulons pas de scénario Big Brother

Only the people knows just how to talk to people
Only the people knows just how to change the world
Only the people realize the power of people
Well, a million heads are better than one
So come on, get it on

Seuls les gens savent comment parler aux gens
Seul le peuple sait comment changer le monde
Seul le peuple réalise le pouvoir du peuple
Un million de têtes valent mieux qu’une
Alors allez, allez-y

Well, it’s long overdue there ain’t nothing better to do
Now we are hipper, we been through the trip
We can fly right on through, there’s nothing on earth we can’t do
Fish or cut bait it’s our future we’re making
All together now pull the chain
We don’t want no big brother scene!

Eh bien, il est grand temps, il n’y a rien de mieux à faire.
Maintenant on est plus branché, on a fait le voyage
Nous pouvons voler à travers, il n’y a rien sur terre que nous ne pouvons faire
Pêcher ou couper l’appât, c’est notre avenir que nous construisons.
Tous ensemble, tirons sur la chaîne
On ne veut pas de scénario Big Brother

Only the people know just how to talk to people (hey, alright, Baby, woo)
Let’s go, hey, hey, hey, hey
Only the people know just how to change the world (alright, people give it up)
(Do it, do it, do it)

Seuls les gens savent juste comment parler aux gens (hé, ok, Bébé, woo)
Allons-y, hey, hey, hey, hey
Seuls les gens savent comment changer le monde ok, les gens abandonnent)
(Faites-le, faites-le, faites-le)

Big Brother – Stevie Wonder.

Tu t’appelles Big Brother
Tu dis que tu me regardes à la télé
Me voir aller nulle part
Tu t’appelles Big Brother
Tu dis que tu en as marre que je proteste
Des enfants meurent tous les jours
Mon nom est personne
Mais je ne peux pas attendre de voir ta face chez moi

Tu t’appelles Big Brother
Tu dis que tu me possèdes entièrement dans ton carnet
Consigné tous les jours
Ton nom est : je te vois
Je changerai si tu votes pour moi en tant que président
Le Président de ton âme
Je vis dans le ghetto
Tu ne me visites qu’en période d’élection

Je vis dans le ghetto
Un jour, j’irai de l’autre côté
Mon nom est séquestré
Nous vivons dans une maison de la taille d’une boîte d’allumettes
Les cafards vivent avec nous d’un mur à l’autre

Tu as tué tous nos dirigeants
Je n’ai même pas à te faire quoi que ce soit
Tu provoques la chute de ton propre pays.

1984 – David Bowie.

Someday they won’t let you, now you must agree
The times they are a-telling, and the changing isn’t free
You’ve read it in the tea leaves, and the tracks are on TV
Beware the savage jaw
Of 1984

They’ll split your pretty cranium and fill it full of air
And tell that you’re 80, but, brother, you won’t care
You’ll be shooting up on anything, tomorrow’s never there
Beware the savage jaw
Of 1984

Come see, come see, remember me?
We played out an all-night movie role
You said it would last, but I guess we enrolled
In 1984 (Who could ask for more?)
1984 (Who could ask for mo-o-o-o-ore?)
(Mo-o-o-o-ore)

I’m looking for a vehicle, I’m looking for a ride
I’m looking for a party, I’m looking for a side
I’m looking for the treason that I knew in ’65
Beware the savage jaw
Of 1984

Come see, come see, remember me?
We played out an all-night movie role
You said it would last, but I guess we enrolled
In 1984 (Who could ask for more?)
1984 (Who could ask for mo-o-o-o-ore?)
(Mo-o-o-o-ore)… 1984… 1984… 1984 (Mo-o-o-o-ore)…

Traduction approximative non vérifiée. Appel aux camarades parfaits anglophones !

Un jour, ils ne vous laisseront pas faire, maintenant vous devez être d’accord
Les temps qu’ils sont révélateurs, et le changement n’est pas gratuit
Vous l’avez lu dans les feuilles de thé, et les morceaux sont à la télé
Méfiez-vous de l’appât sauvage
De 1984

Ils fendront votre joli crâne et le rempliront d’air
Et dites que vous avez 80 ans, mais, frère, vous ne vous en soucierez pas
Vous tirerez sur n’importe quoi, demain n’est jamais là
Méfiez-vous de l’appât sauvage
De 1984

Viens voir, viens voir, te souviens-toi de moi ?
Nous avons joué un rôle de film toute la nuit
Vous avez dit que cela durerait, mais je suppose que nous nous sommes inscrits
En 1984 (Que demander de plus ?)
1984 (Qui pourrait demander mo-o-o-o-ore ?)
(Mo-o-o-o-ore)

Je cherche un véhicule, je cherche une balade
Je cherche une fête, je cherche un côté
Je suis à la recherche de la trahison que j’ai connue en 65
Méfiez-vous de l’appât sauvage
De 1984… 1984… 1984 (Mo-o-o-o-re)… 1984…

1977 – The Clash.

In 1977 I hope I go to heaven
En 1977 j’espère que j’irai au paradis
‘cos I‘ve been too long on the dole
Parce que ça fait trop longtemps que j’suis au chômage
And I can’t work at all
Et je ne peux pas travailler du tout

Danger Stranger
Danger étranger
You better paint your face
Tu ferais mieux de peindre ton visage
No Elvis, Beatles or the Rolling Stones
Pas d’Elvis, Beatles ou autre Rolling Stones
In 1977
En 1977

Knives in West 11
Attaque au couteau dans West 11
And so lucky to be rich
La veine d’être riche
Sten guns in Knightsbridge
Mitraillettes dans Knightsbridge

Danger Stranger
Danger étranger
You better paint your face
Tu ferais mieux de peindre ton visage
No Elvis, Beatles or the Rolling Stones
Pas d’Elvis, Beatles ou autre Rolling Stones
In 1977
En 1977

In 1977
En 1977
You’re on the Never Never
Tu es complètement endetté
You think it can’t go on forever
Tu penses que ça ne pourra pas durer comme ça
But the papers say it’s better
Mais les journaux disent que ça s’améliore
I don’t care ‘cosI’m not all there
J’y fais pas attention car j’ai pas toute ma tête
No Elvis, Beatles or the Rolling Stones
Pas d’Elvis, Beatles ou autre Rolling Stones

In 1977
En 1977
Sod the Jubilee
Merde le Jubilé
In 1978
En1978
In 1979
En1979
Stayed in bes
Resté au lit
In 1980
En 1980
In 1981
En 1981
The toilet don’t work
Les toilettes ne fonctionnent pas
In 1982
En 1982
In 1983
En 1983
Here come the police
Voilà la police
In 1984
En 1984

Big Brother – Hazel O’Connor.

They’ll tear out your heart, throw it knee-deep in a cart
’cause that’s what they do with the scum like me and you
And you feel as if you died, whilst you’re standing on the line
And you wonder all the time why can’t you cry?
But the people in control don’t care for you
They’re just a robot with a job to do
And when your use is exhausted, they’ll be rid of you
As soon as look at you, go to the back of the queue!

be-be-Big brother’s got no heart
When I get my chance
I’m gonna kick him in the ah-ah-ah-ah-ah
Big brother’s got no heart
When I get my chance
I’m gonna kick him in the ah (sh) ah (sh) ah (sh) ah (sh) arse

His eyes are dull, they stole his soul
They left him to rot in some stinking council hole
Where they keep him doped on beer and hopes
Of television dreams he’s living on the screens
He knows something that he used to believe in
That was: Every human being should have his freedom
But while his dungeon had a way to show him
He should be more useful, as they broke into his skull

be-be-Big brother’s got no heart
When I get my chance
I’m gonna kick him in the ah-ah-ah-ah-ah
Big brother’s got no heart
When I get my chance
I’m gonna kick him in the ah (sh) ah (sh) ah (sh) ah (sh) arse

Big brother, beware, ’cause some of us do care
And the worm (and the worm, and the worm, and the worm)
May turn (may turn, may turn, may turn)
And the violence (and the violence, and the violence, and the violence)
In my head (in my head, in my head, in my head) is real
Bam-bam, you’re dead!

be-be-Big brother’s got no heart
When I get my chance
I’m gonna kick him in the ah-ah-ah-ah-ah
Big brother’s got no heart
When I get my chance
I’m gonna kick him in the ah (sh) ah (sh) ah (sh) ah (sh) arse

be-be-Big brother’s got no heart
When I get my chance
I’m gonna kick him in the ah-ah-ah-ah-ah
Big brother’s got no heart
When I get my chance
I’m gonna kick him in the ah (sh) ah (sh) ah (sh) ah (sh) arse
Arse!

Ils t’arracheront le cœur, le jetteront jusqu’aux genoux dans un chariot
Parce que c’est ce qu’ils font avec les racailles comme toi et moi
Et tu te sens comme si tu étais mort, pendant que tu fais la queue
Et tu te demandes tout le temps pourquoi tu ne peux pas pleurer ?
Mais les gens au contrôle ne se soucient pas de toi
Ce ne sont que des robots avec un travail à faire
Et quand tu n’auras plus d’utilité, ils se débarrasseront de toi
Dès qu’ils te regarderont, va au fond de la file !

Big Brother n’a pas de cœur
Quand j’aurai ma chance,
Je lui botterai dans le ah-ah-ah-ah-ah
Big Brother n’a pas de cœur
Quand j’aurai ma chance,
Je lui botterai dans le ah (sh) ah (sh) ah (sh) ah (sh) le cul

Ses yeux sont ternes, ils lui ont volé son âme
Ils l’ont laissé croupir dans un trou puant du conseil
Où ils le gardent dopé à la bière et aux espoirs
De rêves télévisés qu’il vit sur les écrans
Il sait quelque chose en quoi il croyait
C’était : Chaque être humain devrait avoir sa liberté
Mais bien que son donjon ait eu un moyen de le lui montrer
Il devrait être plus utile, comme ils lui ont brisé le crâne

Big Brother n’a pas de cœur
Quand j’aurai ma chance,
Je lui botterai dans le ah-ah-ah-ah-ah
Big Brother n’a pas de cœur
Quand j’aurai ma chance,
Je lui botterai dans le ah (sh) ah (sh) ah (sh) le cul

Big Brother, Attention, car certains d’entre nous s’en soucient
Et le ver (et le ver, et le ver, et le ver)
Peut tourner (peut tourner, peut tourner, peut tourner)
Et la violence (et la violence, et la violence, et la violence)
Dans ma tête (dans ma tête, dans ma tête, dans ma tête) est réelle
Bam-bam, tu es mort !

Big Brother n’a pas de cœur
Quand j’aurai ma chance,
Je vais lui botter le cul ah (sh) ah (sh) ah (sh) ah (sh)
Big Brother n’a pas de cœur
Quand j’aurai ma chance, je vais lui botter ah (sh) ah (sh) ah (sh) ah (sh) le cul !

Nineteen eighty bore – Crass.

Qui a besoin d’une lobotomie quand on a une TV ?
Qui a besoin de l’ECT quand il y a la bonne vieille BBC ?
Allumez le téléviseur, allumez l’écran
Fantasmez et rêvez de ce que vous auriez pu être

Qui a besoin de contrôle quand il a le rayon cathodique ?
Ils ont ton âme, maintenant ils vont faire fondre ton cerveau
Des crétins stupides sont assis devant le plateau
On leur donne à manger les conneries stupides qu’ils méritent
Ils ne peuvent pas éteindre Big Brother, ils ont perdu toute volonté d’agir
Perdus dans une confusion terne, était-ce de la fiction ? était-ce un fait ?
Une autre balle en plastique assomme un autre enfant irlandais
Mais personne ne s’en soucie vraiment, non, la télé les garde dociles
Ils ont perdu tout sens des sentiments à cause de la lueur toujours affamée
Vidés de toute substance par le coup vicieux de la télé
Ne sachant plus ce qui est réel ou non, devenant lentement aveugles
Ils fixent la boîte à lunettes pendant que le monde passe, derrière

Les anges sont à la télé ce soir, du vomi gris de la merde
L’armée occupe l’Irlande, mais la botte n’ira jamais
Était-ce Coronation Street ? ou était-ce Londonderry ?

Oh, ça n’a aucune importance, Paul Daniels va nous garder joyeux
Oui, j’ai entendu parler de Bobby Sands, n’était-ce pas la ferme Emmerdale ?
Oui, c’est vrai, il a été frappé par une vache, j’espère que ça ne lui a pas fait mal
Et l’Holocauste n’était-il pas terrible, une bonne chose que ce n’était pas réel.
Bien sûr, j’ai entendu parler de H-block, c’est l’attrait de l’homme Baccy

De plus en plus profond et de plus en plus profond, couche après couche,
illusion, confusion, y a-t-il encore quelqu’un qui puisse s’en soucier ?

Oui, l’Abbaye Nationale se soucie de vous. NatWest et Securicor
Eh bien, sortez les mitrailleuses Brenston, pimentons encore un peu les choses

The Sweeney sont en croisière à Brixton, ils ont créé un autre Belfast
Et JR conseille Thatcher sur l’éclairage, le maquillage et le casting
Un millier d’objectifs de caméra pointés sur la douleur des gens
Tandis que des millions de putains d’abrutis regardent l’action se répéter encore une fois, l’action se répéter

Doucement, doucement, dans ta vie, tu es retenu dans sa lueur brillante
Doucement, doucement, se nourrissant de toi que tu ne connaîtras jamais
Ta vie est réduite à néant, mais à un jeu médiatique vide
Big Brother ne te regarde pas mon pote, mais putain, c’est toi qui le regardes !

Wake up (it’s 1984) – Oingo Boingo.

Réveille-toi ! Tu ne m’écoutes pas ?
Réveille-toi ! Tu ne m’écoutes pas ?
Tu ne m’écoutes pas ?

Big Brother regarde; on le regarde en retour
On voit à travers son déguisement
Il essaie de nous effrayer avec des mots en colère
Mais on sait tous que ce sont des mensonges
Le monde entier attend
Il suffit de voir la peur dans leurs yeux

Le monde entier regarde ; observe chaque mouvement
Est-ce le début ou la fin ?
Tout comme une partie d’échecs, mais si intense
Que je ne comprends tout simplement pas
L’anticipation
C’est bien trop gros pour faire semblant

(Réveille-toi), c’est 1984
(Réveille-toi), mais on est déjà passé par là
(Réveille-toi), c’est 1984
(Réveille-toi), mais on est déjà passé par là

Big Brother hurle, mais on s’en fiche
Parce qu’il n’a rien à dire
Pensez au futur ; pensez à la prophétie
Pensez aux enfants d’aujourd’hui
Big Brother marche
Alors on se met tous sur son chemin

Ouvrez les yeux, sœurs et frères
Soigneusement déguisés, si loin
Ouvrez votre cœur ; essayez de vous souvenir
Deux mondes séparés, mais si proches

(Réveille-toi), nous sommes en 1984
(Réveille-toi), mais nous avons déjà été là
(Réveille-toi), nous sommes en 1984
(Réveille-toi), mais nous avons déjà été là

Toute notre vie, jusqu’à ce jour
Observer et attendre

Réveillez-vous ! Réveillez-vous !

Ouvrez les yeux, sœurs et frères
Soigneusement déguisés, si loin

Ouvrez votre cœur ; essayez de vous souvenir
Deux mondes séparés, mais si proches

(Réveille-toi), nous sommes en 1984
(Réveille-toi), mais nous sommes déjà passés par là
(Réveille-toi), nous sommes en 1984
(Réveille-toi), mais nous sommes déjà passés par là

Le monde entier regarde,
Anticipant
la marche de Big Brother.
Est-ce le début ou la fin ?

(Réveillez-vous), nous sommes en 1984
(Réveillez-vous), mais nous avons déjà été là avant .
(Réveillez-vous), nous sommes en 1984
(Réveillez-vous), mais nous avons déjà été là avant…

Sexcrime – Eurythmics.

Can I take this for granted
With your eyes over me?
In this place
This wintery home
I know there’s always someone in

Sexcrime
Sexcrime
Nineteen eighty four

And so I face the wall
Turn my back against it all
How I wish I’d been unborn
Wish I was unliving here

Sexcrime
Sexcrime
Nineteen eighty four

I’ll pull the bricks down
One by one
Leave a big hole in the wall
Just where you are looking in

Can I take this for granted

With your eyes over me?
In this place
This wintery home
I know there’s always someone in

Sexcrime
Sexcrime
Nineteen eighty four

And so I face the wall
Turn my back against it all
How I wish I’d been unborn
Wish I was unliving here

Sexcrime
Sexcrime
Nineteen eighty four

I’ll pull the bricks down
One by one
Leave a big hole in the wall
Just where you are looking in

Puis-je prendre cela pour acquis
Avec tes yeux sur moi?
Dans ce lieu
Cette maison hivernale
Je sais qu’il ya toujours quelqu’un dedans

Sexcrime
Sexcrime
1984

Et si je fais face au mur
Tourner le dos à tout
Comment j’aurais aimé être mport-né
J’aurais été un non-vivant ici

Sexcrime
Sexcrime
1984

Je vais retirer les briques vers le bas
Une par une
Laisser un grand trou dans le mur
Juste là où vous êtes à chercher

1984 – The 4-Skins.

Britains in trouble, countrys bled dry
Handicapped and eldery have all gotta die
No one fights the system, fight with each other
The combine is laughing, scared of big brother

What are we gonna get
What are we gonna get
What are we gonna get
In 1984

Rats leave the sinking ship, theyve got their money made
Third world countries, sending us aid
People queue up just to get their ration
Not the birth, but the death of a nation

What are we gonna get
What are we gonna get
What are we gonna get
In 1984

Will there be some heroes, into 85
When the bomb is dropped, and how do you stay alive
Orwell said it all, he looked the future in the face
Giant test tube babies, build a brand new race

What are we gonna get
What are we gonna get
What are we gonna get
In 1984

La Grande-Bretagne en difficulté, le pays est saigné à blanc
Les handicapés et les personnes âgées doivent tous mourir
Personne ne combat le système, se combattent les uns contre les autres
La Grande Combine rigole, effrayée par Big Brother

Qu’allons-nous obtenir
Qu’allons-nous obtenir
Qu’allons-nous obtenir
En 1984

Les rats quittent le navire qui coule, ils ont fait leur argent
Les pays du tiers monde nous envoient de l’aide
Les gens font la queue juste pour obtenir leur ration
Pas la naissance, mais la mort d’une nation

Qu’allons-nous obtenir
Qu’allons-nous obtenir
Qu’allons-nous obtenir
En 1984

Y aura-t-il des héros, en 85
Quand la bombe sera larguée, et comment restera-t-on en vie
Orwell a tout dit, il a regardé l’avenir en face
Des bébés éprouvettes géants, construisent une toute nouvelle race

Qu’allons-nous obtenir
Qu’allons-nous obtenir
Qu’allons-nous obtenir
En 1984

1984 – NMA.

The vans they come in convoys now, stealing through the dawn
Silent in the countryside in the hills up to the north
There’s road blocks on the Meden bridge
There’s click, click clicking on the phone
They’re sealing off our villages, sealing off our homes
This ain’t some tin-pot story arriving from a distant shore
But our own sweet, green and pleasant land in 1984

Her father crossed the battle lines in the first months of the war
She frowns down at the soup kitchen – she doesn’t have a father anymore
It’s cold in the early mornings, standing with your mates
Staring at the thick blue line armed and ready at the gates
This ain’t some tin-pot story arriving from a distant shore
But our own sweet, green and pleasant land in 1984

The servants of our great nation
Have lied in the name of us all
While the officers of peace and order
Are busy breaking every law
There’s hundreds on trumped-up charges
Hundreds on the streets
The future of our villages
Sown with bitter seeds
And hatred starts to rumble where there was no hate before
In our own sweet green and pleasant land in 1984

Nobody wanted to see the blood
As the blue lights flash through in the night
But all the words fell on deaf ears
And now the blind frustration bites
Two nations under one crown divided more and more
In our own sweet green and pleasant land in 1984

Les camionnettes qui viennent en convois maintenant, se faufilant à travers l’aube
Silence dans la campagne, dans les collines au nord
Il y a des barrages routiers sur le pont de Meden
Il y a clic, clic, clic sur le téléphone
Ils bouclent nos villages, nos maisons
Ce n’est pas une histoire de pacotille arrivant d’un rivage lointain
Mais notre propre terre douce, verte et agréable en 1984

Son père a franchi les lignes de bataille dans les premiers mois de la guerre
Elle fronce les sourcils à la soupe populaire – elle n’a plus de père
Il fait froid tôt le matin, debout avec vos amis
Fixant l’épaisse ligne bleue, armés et prêts aux portes
Ce n’est pas une histoire de pacotille arrivant d’un rivage lointain
Mais notre propre terre douce, verte et agréable en 1984

Les serviteurs de notre grande nation
Ont menti au nom de nous tous
Tandis que les officiers de la paix et de l’ordre
Sont occupés à enfreindre toutes les lois
Il y en a des centaines sur la base d’accusations forgées de toutes pièces
Des centaines dans les rues
L’avenir de nos villages
Semer avec des graines amères
Et la haine commence à gronder là où il n’y en avait pas auparavant
Dans notre propre terre douce, verte et agréable en 1984

Personne ne voulait voir le sang
Tandis que les lumières bleues clignotent dans la nuit
Mais toutes les paroles sont tombées dans l’oreille d’un sourd
Et maintenant, la frustration aveugle mord
Deux nations sous une même couronne se divisent de plus en plus
Dans notre propre terre douce, verte et agréable en 1984

1984 – Gianlucca Lalli.

Winston le jure quand il était enfant
Il avait vu les avions
Mais c’étaient maintenant des souvenirs jaunis
qui s’est échappé de ses mains

Et son œuvre détruit le vrai
Détruisez ce qui a été
Le temps était une invention
Il n’y avait jamais eu de passé

Mais qui oublie le passé
Il ne connaît pas son avenir
ne peut pas exprimer sa dissidence
de le crier avec un visage dur

Le fait de l’éco-parler
concerne les cordes vocales
n’a aucune pertinence, il est entendu
avec des actions cérébrales

Les mots comme liberté
dissous dans le vocabulaire
qui est chaque mois revisité par quelqu’un

Des mots comme « égal »
remplacé par « coïncidence »
Le parti a décrété des lois
de plus en plus surprenantes

Si quelqu’un n’était pas d’accord
Il était fait prisonnier
Si quelqu’un critiquait
La double pensée était née

Personne n’était jamais né
Personne n’a jamais été exécuté
Oubli absurde
le fait que nous avons oublié

Il pleuvait du sang en Océania
Lorsque la guerre a éclaté
Le soleil brillait dans les palais
des Maîtres de la Terre

En Eurasia, il y avait la mer
et en Estasia l’alliance
et le culte de la mort
continua sa danse

Un cri d’enfer
qui a attiré l’attention
le Goldstein détesté apparut
dans la maxi-télévision

Insultes, cris et crachats
Il se surprit des plus animés
Les deux minutes de haine
Maintenant avaient commencé

Winston s’arrêta sur la troisième rangée
Il ne pouvait plus parler
Il faisait attention à ne pas trahir
ses expressions faciales

Ses mains bougeaient
Pétrifiées par la douleur
Deux yeux inquisiteurs
L’ont désigné comme un traître

Ils veillaient sur ses pensées
Il avait l’air d’un homme malade
maintenant coupable
d’un psychocrime

Et puis la sirène a retenti
et il commença à s’éloigner
et de nulle part est alors apparu
La psychopolice

Et l’Océania bénie
Ô terre maudite
Là où la guerre est la paix
Là où la paix, c’est la guerre

Et l’Océania est un endroit étrange
Votre force, c’est l’ignorance
et le culte de la mort
continue sa danse

Et l’Océania nouveau monde
des maîtres et des serviteurs
où la liberté
est maintenant l’esclavage

2+2=5 – Radiohead.

Es-tu un rêveur au
point de remettre le monde à l’endroit ?
Je resterai à la maison pour toujours,
là où deux et deux font toujours cinq

Je poserai les rails
Sac de sable et cachette
Janvier a des averses d’avril
Et deux et deux font toujours cinq

C’est le chemin du diable maintenant
Il n’y a pas d’issue
Tu peux crier et hurler
C’est trop tard maintenant
Parce que

Tu n’as pas
Prêté attention
Prêté attention
Prêté attention Prêté attention
Tu n’as pas Prêté
attention Prêté attention Prêté attention Prêté attention Tu n’as pas Prêté attention Prêté attention Prêté attention Prêté attention

J’essaie de chanter
Mais je me trompe complètement
Parce que je ne le suis pas, parce que je ne le suis pas
Je les écrase comme des mouches,
mais comme des mouches, les insectes reviennent sans cesse.

Non, mais je ne le suis pas
Salut au voleur
Salut au voleur
Mais je ne le suis pas, mais je ne le suis pas
Mais je ne le suis pas, mais je ne le suis pas
Ne remets pas en question mon autorité ni ne me mets dans une case
Parce que je ne le suis pas, parce que je ne le suis pas
Oh, va dire au roi
Que le ciel nous tombe sur la tête
Mais ce n’est pas le cas, mais ce n’est pas le cas, mais ce n’est pas le cas
Peut-être pas, peut-être pas

1984 – ANXTV.

Contrôle quotidien de nos actions
Yeux mécaniques des vidéo-perquisitions
Enfermés dans nos cages dénommées habitations
Par peur de la terreur que propagent les télévisions

Terrorisme massmédiatique terrorisme d’État
Ils instillent la peur chez les gens, chez moi, chez toi
Gaffe au tueur inconnu ! « Ne vous socialisez pas ! »,
Contrôlés et drogués par le progrès multimédia

Nos vies cadrées au téléobjectif
Sous l’étau de l’expérimentation sociale
Intégrés par le libéralisme
Big Brother du capital-communisme

Espionnés, scrutés pour prévenir le « crime de pensée »
Baisse la tête, consomme et produis !
En vivant dans la terreur de ce que tu dis
Leurs yeux mécaniques contrôlent nos rues

Ils nous tiennent divisés, télécommandés par la télévision
Millions de gens barricadés dans leurs habitations
Après une journée entière de travail et d’aliénation
L’œil de l’État, toujours te guette
Contrôle vidéo anti-psychodélit, toujours sous contrôle

Ils nous ont achetés par leur fausse tranquillité
Par l’égoïsme, la consommation, la fatigue et l’avidité
Ils nous tiennent à l’écart et nous contrôlent à distance
La guerre, c’est la paix ; la liberté, c’est l’esclavage ; l’ ignorance, c’est la force!

Leurs usines de merde et de mort obscurcissent notre ciel
Tandis qu’ils nous tiennent par le chantage de l’argent
Nous croyons avancer, mais nous reculons seulement
Nous sommes ici à regarder sans remuer nos ailes

Nous faisons semblant de rien en faisant le gros dos
Sacrifiant notre existence pour une maison et une auto
Notre terre est détruite par leur progrès
La compromission viole notre dignité.

Welcome to 1984 – Anti-flag.

Who would Jesus bomb? Who would Jesus kill?
The double talk is past surreal
The word of God is now the word of hate
War is peace, and freedom is the police state
Can’t you see the writing on the wall?
Democracy lays trampled on the floor…

You better believe that…
Hell yeah, I’m confused for sure what I thought was the New Millennium is 1984!
Mr. Orwell from the grave, adding fresh ink to the page
As the unpresident declares an endless war…
Welcome to 1984

Feels like Nazi Germany and Hitler on T.V.
As the unpresident spews homophobic speech
Didn’t the Allies fight a war to end fascist law
So tell me now what the fuck we fighting for?

I just cannot take it anymore
Democracy lays trampled on the floor
Man, isn’t freedom great?!?!

Hell yeah I’m confused for sure what was the New Millennium is 1984!
Mr. Orwell from the grave, adding fresh ink to the page
As the unpresident declares an endless war…

Now we’ve got…
Armies of peace, armed to the teeth, delivering death to make the world a better place
So celebrate the weapons spending, say a toast to Armageddon, raise some hell!
We’re all headed straight to Hell!

Hell yeah I’m confused for sure what was the New Millennium is 1984!
Mr. Orwell from the grave, adding fresh ink to the page
As the unpresident declares an endless war…
Welcome to 1984!

Qui Jésus bombarderait-il ? Qui Jésus tuerait-il ?
Le double discours est plus que surréaliste
La parole de Dieu est maintenant la parole de haine
La guerre, c’est la paix, et la liberté, c’est l’État policier
Ne voyez-vous pas l’écriture sur le mur ?
La démocratie gît piétinée sur le sol…

Tu préfères croire que…
Bon sang, oui, je suis confus, c’est sûr que ce que je pensais être le nouveau millénaire, c’est 1984 !
M. Orwell de la tombe, ajoutant de l’encre fraîche à la page
Alors que le président de l’ONU décrète une guerre sans fin…
Bienvenue en 1984

On se croirait comme l’Allemagne nazie et Hitler à la télévision.
Alors que le président de l’ONU crache des discours homophobes
Les Alliés n’ont-ils pas mené une guerre pour mettre fin à la loi fasciste
Alors dis-moi maintenant pour quoi nous nous battons ?

Je n’en peux plus
La démocratie gît piétinée sur le sol
Mec, la liberté n’est-elle pas géniale ?!?!

Bon sang, oui, je suis désolé que le nouveau millénaire, c’est 1984 !
M. Orwell de la tombe, ajoutant de l’encre fraîche à la page
Alors que le président de l’ONU décrète une guerre sans fin…

Maintenant, nous avons…
Des armées de paix, armées jusqu’aux dents, apportant la mort pour rendre le monde meilleur
Alors célébrez les dépenses d’armes, portez un toast à Armageddon, soulevez un peu d’enfer !
Nous nous dirigeons tous tout droit vers l’enfer !

Bon sang, oui, je suis désolé que le nouveau millénaire, c’est 1984 !
M. Orwell de la tombe, ajoutant de l’encre fraîche à la page
Alors que le président de l’ONU décrète une guerre sans fin…
Bienvenue en 1984 !

Résistance – Muse.

Notre secret est-il en sécurité ce soir ?
Et sommes-nous hors de portée ?
Ou bien notre monde va t-il dégringoler ?

Trouveront ils notre cachette ?
Est-ce notre ultime étreinte ?
Ou bien les murs commenceront ils à s’effondrer ?

(Ca pourrait mal tourner, ça pourrait mal tourner)
Mais ça aurait dû être bon
(Ca pourrait mal tourner, ça pourrait ma tourner)
Laissons nos cœurs s’enflammer
(Ca pourrait mal tourner, ça pourrait mal tourner)
Sommes-nous en train de creuser un trou ?
(Ca pourrait mal tourner, ça pourrait mal tourner)
Tout ceci est incontrôlable
(Ca pourrait mal tourner, ça pourrait mal tourner)
Cela pourrait ne jamais tenir
(Ca pourrait mal tourner, ça pourrait mal tourner)
Nous devrions tout effacer au plus vite
(Ca pourrait mal tourner, ça pourrait mal tourner)
Mais ça aurait dû être bon
(Ca pourrait mal tourner, ça pourrait… )

L’amour est notre résistance
Ils nous tiennent séparés l’un de l’autre et ils ne cesseront jamais de nous briser
Serre-moi, nos lèvres doivent rester scellées à jamais

Si nous vivons dans la peur
Alors j’attendrai un millier d’années
Simplement pour te voir sourire à nouveau

Réprime tes prières pour l’amour et la paix
Tu vas réveiller la Police de La Pensée
Nous ne pouvons cacher la vérité en nous

L’amour est notre force !
Ils nous tiennent séparés l’un de l’autre et ne cesseront jamais de nous briser
Et serre-moi, nos lèvres doivent rester scellées à jamais

La nuit touche à sa fin
Nous ne pouvons pas faire semblant
Nous devons fuir
Nous devons fuir
Il est temps de fuir

Emmène-nous loin d’ici
Protège-nous de futures blessures
Résistance !

Big Brother – Jeffrey Rosenthal.

I look at the run-down buildings cracking everywhere
And I see your picture as you smile at the cold and silent air

The sign says that you’re watching me, you want me to be scared
But on a secret hidden paper, my feelings have already been declared

Big Brother, down with you
Big Brother, nothing you say is true

Near the poster is a telescreen, in whose path I lie
So I see you and you see me, but it’s not the same, we don’t meet eye to eye

What I want are razor blades, and nicer food to eat
But all you have are ministries, your thought police,
and the latest in newspeak

Big Brother, you’ve let me down
Big Brother, I don’t want you around

The sun, it shines, and the sky is blue, but the day is sombre grey
If people’s minds are full of hate, how can it be any other way?

Love has been outlawed in this cold and dying land
People are like stones, and smile only at the ministry’s command

Big Brother, you are to blame
Big Brother, our mothers are not the same

Right now your power is too strong for any man to break
But soon things will be different, ’cause we’re working hard,
there is so much at stake

The Brotherhood is growing fast, and soon we’ll make you fall
You’ve surpressed our leading men, but as times get worse,
you won’t outlast us all

Big Brother, we’ll come alive
Big Brother, just wait ’til nineteen eighty five!

Je regarde les bâtiments délabrés qui craquent de partout
Et je vois ta photo alors que tu souris à l’air froid et silencieux

Le panneau dit que tu me regardes, tu veux que j’aie peur
Mais sur un papier secret caché, mes sentiments ont déjà été déclarés

A bas Big Brother
Big Brother, rien de ce que tu dis n’est vrai

Près de l’affiche, il y a un télé-écran, qui ne fait que mentir
Alors je te vois et tu me vois, mais ce n’est pas la même chose, nous ne nous rencontrons pas les yeux dans les yeux

Ce que je veux, ce sont des lames de rasoir, et de la nourriture plus agréable à manger
Mais tout ce que tu as, ce sont des ministères, ta police de la pensée,
et le dernier cri de la langue de bois

Big Brother, tu m’as laissé tomber
Big Brother, je ne veux pas de toi dans les parages

Le soleil brille, le ciel est bleu, mais la journée est sombre et grise.
Si les esprits sont remplis de haine, comment pourrait-il en être autrement ?

L’amour a été banni de ce pays froid et moribond
Les gens sont comme des pierres et ne sourient que sur ordre du ministère.

Big Brother, c’est de ta faute
Big Brother, nos mères ne sont pas les mêmes

Pour l’instant, ton pouvoir est trop fort pour qu’un homme puisse le briser
Mais bientôt les choses seront différentes, car nous travaillons dur,
Il y a tant en jeu

La Fraternité grandit vite, et bientôt nous te ferons tomber.
Tu as surpassé nos leaders, mais comme les temps se dégradent,
Tu ne survivras pas à nous tous

Big Brother, nous prendrons vie
Big Brother, attends seulement dix-neuf cent quatre-vingt-cinq !

 


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Bande-son 1984 et Big Brother

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