En 1937, le poète Miguel Hernandez écrit Andaluces de Jaèn, que Paco Ibanez mettra magistralement en musique. Ecoutons tout de suite son interprétation, lors de son passage à l’Olympia, en 1969 :
Le mot d’ordre « La terre à ceux qui la travaillent » ne doit pas être compris comme un hymne à la petite propriété privée… ce que le PCE, (le parti communiste espagnol) a toujours soutenu, contre la révolution en marche, en 1936, en Espagne.
Voir Espagne 36, dans la rubrique Divers.
On peut regretter le passage de Miguel Hernandez chez les staliniens, et son acceptation du capitalisme repeint en rouge… nous préférons garder en mémoire son engagement poétique et social, comme ce magnifique Andaluces de Jaèn.
Paroles
Andaluces de Jaén
Aceituneros altivos
Decidme en el alma quién
Quién levantó los olivos
Andaluces de Jaén
No los levantó la nada
Ni el dinero ni el señor
Sino la tierra callada
El trabajo y el sudor
Unidos al agua pura
Y a los planetas unidos
Los tres dieron la hermosura
De sus troncos retorcidos
Andaluces de Jaén
Aceituneros altivos
Decidme en el alma quién
Quién levantó los olivos
Andaluces de Jaén
Cuántos siglos de aceituna
Los pies y las manos presos
Sol a sol y luna a luna
Pesan sobre nuestros huesos
Jaén levántate brava
Sobre tus piedras lunares
No vayas a ser esclava
Con todos tus olivares
Andaluces de Jaén
Aceituneros altivos
Decidme en el alma quién
Quién levantó los olivos
Andaluces de Jaén
Aceituneros altivos
Decidme en el alma quién
Quién levantó los olivos
Andaluces de Jaén
Andalous de Jaén
Fiers producteurs d’olives
Dites-moi du fond du cœur qui
Qui a produit les oliviers
Andalous de Jaén
Andalous de Jaén
Ils n’ont pas été produits par le néant
Ni par l’argent, ni par le maître
Mais par la terre silencieuse
Le travail et la sueur
Unis à l’eau pure
Et aux planètes réunies
Ces trois éléments on donné la beauté
De ces troncs tordus
Andalous de Jaén
Fiers producteurs d’olives
Dites-moi du fond du cœur qui
Qui a produit les oliviers
Andalous de Jaén
Combien de siècles d’olives
Les pieds et les mains captifs
Soleil après soleil, lune après lune
Pèsent sur vos os
Jaén, dresse-toi bravement
Sur tes pierres lunaires
Tu ne vas pas être esclave
Avec tous tes champs d’olivier
Andaluces de Jaèn
Andalous de Jaén
Fiers producteurs d’olives
Dites-moi du fond du cœur qui
Qui a produit les oliviers
Andalous de Jaén